Besoin d'évasion ____ [Libre]

{Hj: mon premier message s'est entièrement effacé, comme si je ne l'avais jamais écrit - jpense que mon ordi a bugué }

Karen n'avais jamais été le genre de personne à se sociabiliser avec facilité... On pouvait même plutôt dire que c'était quelqu'un de très solitaire. C'était peut-être pour cela qu'elle aimait à ce point la volière... On n'y trouvait des élèves que quand ils devaient envoyer des nouvelles à sa famille, ce qui était très rare: ici, on [g]recevait[/g] des lettres très souvent, mais on n'y répondait que très peu. Et puis beaucoup trouvaient l'odeur de cet endroit suffocante... Karen pouvait donc être sûre d'y être seule - avec des centaines d'oiseaux, certes - mais relativement seule.

Là-bas, les oiseaux regardaient les hommes avec ce même regard d'indifférence et de supériorité, ils ne différenciaient personne. Ils savaient, tout comme elle, que l'humanité ne changerait jamais et qu'un jour les hiboux gouverneraient le monde - quoique ça, elle ne le pensait pas forcément. Dans la volière, on ne murmurait pas sur son passage, on ne l'évitait pas du regard: elle était devenue une habituée.

Oh... C'est vrai que le regard des autres lui importait peu; moins ils la mêlaient à leurs histoires et mieux elle se portait. Mais être sans cesse observée (et ignorée) de cette façon, comme si elle était un phénomène de foire, ça c'était un peu plus désagréable... Essayez de vous concentrer sur vos devoirs quand un élève plus petit que vous garde la tête fixée au sol sous prétexte que vous pourriez, étant totalement givrée, leur sauter au cou ou leur passer votre "maladie"!

Karen avait donc fait de la volière son "repaire". C'était là qu'elle allait quand elle voulait se changer les idées ou qu'elle voulait tout simplement laisser son esprit vagabonder par-delà l'horizon. Elle s'asseyait sur le rebord de la grande fenêtre et, se protégeant la tête d'un sort imperméable (on ne sait jamais pour les oiseaux xD), elle s'adossait à la rembarde et observait le paysage.

C'était ce qu'elle faisait aujourd'hui. Elle était assise sur cette même fenêtre, sauf qu'aujourd'hui, son esprit ne vagabondait pas. Elle avait un parchemin coincé entre les jambes et elle tentait d'écrire dessus. Ce n'était pas du tout la position qui l'inconfortait... Non, c'était plutôt ce qu'elle devait écrire. C'était presque l'angoisse de la page blanche: comment commencer sa lettre??

"Père" ? - Non, c'était encore trop familier, elle ne l'avait plus considéré comme tel depuis...Jamais en fait. "Monsieur Jones", alors? Beaucoup trop formel, cela n'allait pas. Elle effaça une nouvelle fois son écriture d'un geste impatient. Le prénom ferait parfaitement l'affaire. Ce n'était ni familier - du genre de "je suiis sii heureuuse de t'écriire!! Pleiin de bisoux partouuut" -ni trop formel - "du genre "Monsieur, je vous fais part de votre augmentation dans notre entreprise - . C'était le juste milieu, sans aucun sentiment. Alors qu'elle commençait à écrire le premier A , une grande cacophonie se fit entendre, accompagnée de bruissements d'ailes et de son parchemin qui... Venait de tomber à travers la fenêtre grâce aux hiboux mécontents.

-Zut!

La raison de tout cela? Oh... Tout simplement un pauvre élève qui, ne connaissant pas les règles de l'antre aux oiseaux, était rentré sans grande discrétion, réveillant ainsi plusieurs hiboux de mauvaise humeur. Ne prenant pas la peine de voir qui était l'intrus, elle récupéra son parchemin d'un coup de baguette et parla d'une voix détachée:

-Tu ne dois pas monter souvent toi. Ou alors tu n'as pas encore compris que ces oiseaux sont très fiers et que ce n'est pas une façon de se lier d'amitié avec eux...

Ramenant ses jambes contre elle, elle poursuivit en fixant une nouvelle fois le vide au-dessous d'elle, puis jetant un regard vide de sens à l'inconnu(e), sans vraiment l'observer:

-Tu sais... Tu devrais t'excuser de les avoir réveillés!

-Marre de cette école !

Le jour où Mackenzie avait reçu la lettre de l'école, elle avait sauter dans tout les sens. Enfin elle allait devenir une vrai sorcière ! Un seul problème encore : Attendre 7 ans et passer toute les épreuves pour devenir une vrai sorcière. Elle n'avait jamais vraiment trouvé d'amie. Seulement Madyson et Lena, deux serpentard qui l'avait accueillit à bras ouvert quand elle avait fait ses début à l'école. Malgrès cela, Mackenzie ne se sentait pas à sa place parmi ces deux filles. Elles avait un an de plus que Mackenzie et cette dernière savait qu'au bout d'un moment elle n'aurait plus personne sur qui compter.

Mais pour le moment elle devait aller trouver son hibou pour envoyer un message a ses parents. Elle arriva au niveau de la porte de la volière. Elle essaya d'ouvrir la porte mais cette dernière ne voulut pas s'ouvrir.

- Encore quelqu'un qui s'amuse avec les porte.

Elle sortit sa baguette et prononça l'incantation : Alohomora et la porte s'ouvrit en volé ! Une personne se trouver déjà dans la volière. Mackenzie vit qu'elle avait réveiller pas mal de hiboux et qu'ils avaient l'air très en colère. Elle vit aussi une fille assise sur la fenètre de la volière. Elle la reconnu aussitôt. Karen Jones. Une fille qualifier de Bizard. Mackenzie appella son hibou et lui attacha la lettre qu'elle avait préparer la veille pour ses parents. Elle s'approcha de la fenêtre sans faire attention à ce que Karen lui avait dit et elle envoya le hibou chez ses parents. Karen lui répeta alors que Mackenzie devait s'excuser auprès de c'est fichu hiboux.

- Jones, c'est bien ça ? Je suis désolé mais tu n'as rien à dire sur ma façon de faire les choses !
Alors s'il te plait retourne écrire ta lettre et fou-moi la paix !

Évidemment!! Karen ne pouvait pas tomber sur une gentille petite première année… Non, il fallait qu’elle tombe sur une fille très sympathique, mais qui était un peu énervée. Hum okay… Rayez le sympathique. Cette fille-là, elle la connaissait. De vue tout au plus, mais elle voyait très bien qui c’était. Le genre de fille accordant le plus d’importance au visible, le genre de fille qui méprisait tout ce qui ne lui ressemblait pas, le genre de fille qui, en plus, était à Serpentard, appartenant au fameux trio des trois ~~pestes~~ blondes.

Karen ne vouait de haine à personne (ou presque) et elle ne discriminait pas les gens selon leurs maisons. Elle n’était qu’une marginale dans ce monde de fous. Mais était-ce trop demander que de respecter un autre être vivant (aussi animal soit-il) ? Cela allait vraiment tuer la petite Serpentard que de tenter de dire un mot agréable ? Voire même faire semblant de s’excuser ? Jusqu’à nouvel avis, ce n’était pas mortel !!Certes, il fallait remarquer que Mackenzie avait utilisé les mots « désolée » et « s’il te plaît » dans la même phrase, ce qui en soit était un grand progrès pour quelqu’un de sa maison… Mais le ton qu’elle avait employé n’avait pas plu à Karen. Encore moins le nom qu’elle avait utilisé pour l’interpeler.

C’est peut-être pour cela qu’elle ne l’ignora pas… Habituellement, cela lui passait au-dessus, mais là cela n’allait pas ; pas du tout. Déjà qu’elle devait lui écrire… En une journée elle pensait trop à lui. Alors non, ce n’était pas Jones, c’était Karen. K-a-r-e-n. Cinq petites lettres, pas difficile à retenir. Ou alors la givrée ; la tarée ; n’importe quoi. Mais pas Jones.

-Excuse-moi de te reprendre huuummm… Mackenzie ? Mais non, ce n’est pas Jones... C’est Karen. Ou encore ce qui semblera le plus… Original. Mais je n’ai pas pour habitude d’appeler les gens par leur nom de famille.

Maintenant, tout dépendrait de la Serpentard… Soit elle la poussait dans ses derniers retranchements, soit elle aurait droit à l’un des fameux discours de Karen, discours qui étaient réputés pour leur non-logique.

En hauteur, quelques hiboux leur jetaient encore des regards courroucés, bien que la plupart se soient déjà rendormis. Cela ramena Karen à la raison première de son « dialogue » avec Mackenzie. Elle posa donc à nouveau sa plume sur le rebord de la fenêtre et dit à son interlocutrice, d’un air pacifique :

-Loin de moi l’idée de t’imposer quoi que ce soit… Mais si tu ne t’excuses pas rapidement, tu ne seras plus la bienvenue ici. Je ne sais pas si tu es au courant, mais les hiboux été, il y a très longtemps, assez puissants. Et ils ont gardé leur fierté d’antan… Ils ne supportent pas que des gens comme nous leur manquent de respect. Alors, si j'étais toi, je leur demanderais pardon... Il faut les comprendre: personne n'aime être réveillé de cette façon!

Mackenzie eut le droit a une remontrance de la part de Karen ce qui ne lui fit pas plaisirs du tout mais elle consentit quand même à l'appeler par son prénom. Mackenzie avait pourtant l'habitude d'appeler les personnes par leurs prénom mais elle ferait une exception pour Karen puisque celle-ci le lui avait gentillement demander. Et puis, elle pouvait bien être sympa pour une fois dans sa vie non ? Ses amies n'éatient pas là alors elle pouvait en profiter !

- Désolé de t'avoir appeler Jones mais c'est une habitude. Désormais ce sera Karen.

Mackenzie en avait marre de jouer les mauvaise fille. Ok elle était chez Serpentard et elle devait le faire mais au bout d'un moment le rôle de la méchante commencer sérieusement à la gonfler. Elle aurait pu tomber dans n'importe qu'elle maison mais non c'était Serpentard. Elle devait garder sa réputation pour pouvoir rester dans le groupe mais Karen venait de lui montrer combien c'était chiant de tenir la tête à tout le monde. Elle écouta le "monologue" de Karen puis leva la tête vers les hiboux qui regardait encore Mackenzie avec un oeil de travers. Elle leurs souria et leurs donna ses excuses les plus sincères.

- Désolé messieurs et mesdames les hiboux. Tu sais Karen je voulais pas être méchante je suis sincérement désolé. Tu sais la vie est très dure avec moi ... Je suis obliger de me faire passer pour une vrai Serpentard mais je ne pense pas appartenir réellement à cette maison. Au début, j'étais pleine d'ambition mais maintenant je veux devenir une simple sorcière. Si je devrait choisir maintenant ma maison, ce serait tout sauf Serpentard.

Elle regarda Karen qui l'avait écouter parler sans broncher. Finalement, Karen ne parraissait pas si bizard de près. Elle était plus jolie. Les cheveux noirs et les teux noirs lui donnait une allure de mauvaise fille mais au fond, elle était gentille et aimait beaucoup les animaux, ce qui toucha très fort Mackenzie.

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